Constitue un handicap, au sens de la loi 2005-102 du 11 février 2005 :
toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.
A ce titre, on peut rappeler les 6 grandes familles de handicap :
Le Handicap moteur : recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes).
Le handicap visuel : concerne les personnes aveugles, mais aussi, dans la majorité des cas, les personnes malvoyantes
Le handicap auditif : la perte auditive totale est rare, la plupart des déficients auditifs possèdent « des restes auditifs » pour lesquels les prothèses auditives apportent une réelle amplification. Selon les cas, ce handicap s’accompagne ou non, d’une difficulté à oraliser.
Le handicap psychique : aucune définition exhaustive n’est possible, d’autant que la terminologie psychiatrique (névrose, psychose…) est seulement maitrisée par les psychiatres
La déficience intellectuelle : c’est une difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la compréhension, des connaissances et de la cognition.
Les maladies invalidantes : toutes les maladies respiratoires, digestives, parasitaires, infectieuse (diabète, hémophilie, sida, cancer, hyperthyroïdie…). Elles peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives.
Le nouvel Arrêté du 6 avril 2012 modifiant certaines dispositions réglementaires du code du sport relatives à la plongée subaquatique, vient modifié l’article A.322-77, soit : Art. 2. − Le dernier alinéa de l’article A. 322-77 du code du sport est remplacé par les dispositions suivantes : « Dans l’espace de 0 à 40 mètres, pour justifier des aptitudes PE-12 à PE-40 et des aptitudes à plonger au nitrox, les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’une assistance adaptée en encadrement ou en matériel pour évoluer en palanquée encadrée. »
Pour préserver nos pratiquants et nos dirigeants, nous avons les premiers prêché à « l’excès » en proposant une filière de plongeurs uniquement encadrés.
Néanmoins, un Dirigeant de club avec son équipe pédagogique, ont la liberté de situer ses adhérents dans les différentes filières FSGT qui lui semblent les plus adaptées.
Chacun doit prendre ses responsabilités. Au sens de la Loi et des différentes familles de handicap, je pense sincèrement que nous ne serions plus beaucoup d’autonomes. La vie fait que nous sommes nombreux à présenter d’une manière ou d’une autre, au moins un handicap, non ?!
Responsables !! Gardez votre « autonomie » d’analyse !!!
Stéphane ARAEZ
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